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Exposition, installations plastiques | Catherine Ursin, artiste plasticienne en résidence à Lyon 3

Publié le 13 septembre 2021 Mis à jour le 15 avril 2022
Catherine Ursin
Catherine Ursin

Dessins, sculptures, installations, poèmes, vidéos... Les espaces deviennent à la fois lieux d’exposition et de travail, en mouvement et changement perpétuels, s’agrémentant au fur et à mesure de nouvelles œuvres, de croquis, de textes, de vie.


Exposition & installations plastiques dans le cadre de la

9ème Biennale Hors Normes
« C'est pour cela qu'on aime les libellules »






 

INSTALLATION PLASTIQUE

« La liberté ou la mort »
1 septembre au 28 novembre 2021
Manufacture des Tabacs, Cour Sud




Catherine Ursin Inspirée par l’histoire révolutionnaire d’Haïti, son drapeau noir et rouge où viennent s’inscrire en lettre blanche la liberté ou la mort dès 1803...

Touchée par les écrivains, cinéastes, artistes, plasticiens, vidéastes, haïtiens de toutes générations, de FRANKÉTIENNE à Ricardo BOUCHER, en passant par Jacques Stephen ALEXIS, Edna BLAISE, Raoul PECK, Pierre-Louis HÉROLD, et tant d’autres...

Mais aussi influencée par les peintures de danses macabres, les costumes des fêtes des morts et les gravures de POSADA, Catherine URSIN réalise une installation plastique poignante au cœur de la Manufacture des Tabacs.


 
« Haïti m’a chavirée... Haïti m’a bouleversée... Haïti m’a ébranlée... Je lui voue une admiration sans failles, une inconditionnelle passion qui me berce dans une violente tendresse d’une famille retrouvée ».

Catherine URSIN 




 

EXPOSITION

« Vous êtes une fleur unique que le monde ne veut pas laisser vivre »*

* Antonin ARTAUD, Suppôts et Supplications (1947)

1 septembre au 29 novembre 2021
Manufacture des Tabacs, Salle d'exposition



 
PROGRAMME D'EXPOSITION

 
Catherine URSIN - Mon jardin luxuriant La liberté ou la mort
1 au 16 septembre
En écho à la fresque murale réalisée au Resto’ U de la Manufacture des Tabacs, en partenariat avec le CROUS de Lyon (août 2021)

En écho à l’installation plastique "La liberté ou la mort" en cours de réalisation en Cour Sud (sept 2021)

En compagnie des artistes haïtiens Lesly Pierre-Paul, Hérold Pierre-Louis, Leonce Love, Kervens Louis, Kevin Pierre, Claude Saturné

 
Catherine URSIN
"Mon jardin luxuriant"



 
C’est pour cela qu’on aime les libellules
17 au 10 octobre
Dans le cadre de la 9ème Biennale Hors Normes



 
Retours de Moria
11 au 18 octobre
Témoignages d’artistes du collectif Art in the Jungle et d’artistes migrants, avec Nathalie Bardou, Antonin Heck, Sandrine Bestel et la classe de Terminale CAP du lycée Jean Mermoz à Monsoult, Romain Langlois, Aurélien Gillier, Mahmud Nasimi, Mahbuba Khawari, Mallzeyihmafeue, Najib Hossaini, Shukran, Marzia, les adolescents du centre Pikpa à Mytilène en Grèce, Salam Noah, Jason Noah, Ismail Noah

Lectures performées
11 octobre | 12h30 à 13h30

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Catherine Ursin
 
Encore est un temple
19 octobre au 4 novembre
Exposition autour de l’enfance, des rêves et de la mort de Benny Gazzara

Avec Kenny Ozier-Lafontaine, Charko, Catherine Ursin

Lecture performée
4 novembre | 18h

En partenariat avec l’Espace Pandora

À l’occasion du festival Parole Ambulante


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Je me suis fondu dans la grande histoire
5 au 27 novembre
En écho à l’atelier transdisciplinaire et collectif de création plastique du même nom

Dirigé par les artistes plasticiens Loren, Guy Dallevet et Catherine Ursin
 




 
Catherine URSIN
artiste plasticienne, poétesse, performeuse en résidence à Lyon 3
Catherine Ursin développe des pratiques multiples et engagées en situant le « corps » au cœur de son œuvre. Le « corps » est dessiné, sculpté, photographié, sexué, violenté, torturé, toujours percutant et brutal. Il apparaît comme une liaison entre passé et futur, un instant suspendu entre rupestre et sidéral.

De la gestuelle picturale au sol jusqu’à l’expérience de la performance, le « corps » demeure en mouvement perpétuel. Catherine Ursin traverse les techniques dans un rythme effréné, ne conservant que la puissance du rouge et la profondeur du noir.

Les frontières se brisent et l’espace est investi. Elle y déploie ses formes humaines hybrides, relie les contraires, concilie les antinomies et les oxymores. Entre cruauté et bienveillance, elle puise l’énergie dans les échanges et convie des complices de jeu à une catharsis performée comme une tentative de guérison.